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Oublier / To forget


[French]

"Oublier" a été écrite peu après mes vacances au bord de la mer. Durant les vacances, on oublie tout, on se repose. Le retour à la réalité est toujours un peu difficile. Alors j'ai emporté avec moi quelques souvenirs pour continuer à échapper encore un peu à ce monde qui tourne sans s'arrêter....

Je suis partie loin de chez moi, en voyage

J'ai rencontré des gens, vu des paysages

Des choses auxquelles on passe à côté

Sans accorder un regard à leur beauté

J'ai emporté avec moi un peu du sable de la plage,

et j'ai volé à la mer quelques coquillages,

pour me rappeler que le monde est plus grand, plus bleu

qu'une chambre étroite quand on daigne ouvrir les yeux.

Et oublier que le monde tourne toujours

Que les jours passent tour à tour

Que le temps, à chaque grain de sable,

S'écoule et s'enfuit, insaisissable.

Je suis descendue dans les entrailles de la terre

Qui se cristallisent lentement

J'ai pris et gardé avec moi quelques pierres

Pour me rappeler que j'ai traversé la cathédrâle du temps.

Dans un coin de ma mémoire, les orages grondent

Leurs éclairs illuminent le ciel une seconde,

Comme les étoiles filantes qui sont tombés sur les flots

Mais à qui je n'ai chuchoté aucun mot

Et oublier que le monde tourne toujours

Que les jours passent tour à tour

Que le temps, à chaque grain de sable,

S'écoule et s'enfuit, insaisissable.

J'emporte dans ma valise quelques précieux souvenirs

Les feuilles d'un arbre qui a écouté nos rires

Celui-là même à qui j'ai confié un de mes souhaits

Caché dans son écorce, comme un désir secret

Je me souviens d'un parc et de ses chemins tortueux

La traversée des vestiges d'un passé enfoui

La lumière du soleil inondait mes yeux

La tête levée vers le ciel, j'étais éblouie.

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[English]

I wrote "To forget" just after my holidays by the sea. During holidays, we forget and we take a break. The return to the reality is always complicated. So I brought with me some memories to be able to escape a little longer this world that runs without stopping...

It's an approximative translation, I'm sorry if there are mistakes.

I traveled far away from my home.

I met people, saw landscapes,

A lot of things that we miss,

Without even giving a glance at their beauty.

I brought with me sand from the beach,

And I stole from the sea some shells,

To remind me that the world is bigger

Than a narrow room when we open our eyes.

And forget that the world is still running

As the days go by,

That the time, with every grain of sand,

Still flows and fled, elusive.

I went down into the depths of the earth

That crystallizes slowly.

I took with me and kept some stones

To remind me that I crossed the cathedral of time.

In a corner of my memory, rumbling thunderstorms,

Their lightning lights up the sky for a second,

Like shooting stars that fell on the waves

But to whom I didn't tell a word.

And forget that the world is still running

As the days go by,

That the time, with every grain of sand,

Still flows and fled, elusive.

I carried in my suitcase a few precious memories.

The leaves of a tree which has listened to our laughter,

The very one to whom I gave one of my wishes

Hidden in its rind, like a secret desire.

I remember a park and its winding paths,

The crossing of the remains of a buried past.

Sunlight flooded in my eyes,

My head raised towards the sky, I was dazzled.

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